Archives mensuelles : avril 2010

8 avril 2010 : Nature et démesure.

Jeudi 8 avril, en attendant nos vacanciers, nous faisons un saut à Napa Valley,

au nord de San Francisco. Cette prestigieuse région viticole compte de nombreux domaines et Olivier a l’un de ses amis qui y travaille et est installé ici. Nous lui rendons une courte visite et passons une excellente soirée chez lui avec sa petite famille.

Dégustation de vins pour les plus grands et soirée WII pour les plus jeunes…

Vendredi matin, Fred emmène Olivier faire de belles photos dans la vallée qu’il connait parfaitement.

Mais l’heure est arrivée de nous rendre à l’aéroport pour y accueillir notre copain Stef et sa “petite” Elisa. Voilà 18 mois que nous ne nous sommes pas vus, et les retrouvailles sont chaleureuses.

Elisa que nous avons quitté enfant est presque une jeune fille, mais tout de suite les enfants retrouvent leur complicité . Allez, on entasse les valises dans le ccar et en avant…

Après un petit tour rapide au Golden Gate,

nous nous mettons en quête de notre bivouac. La tâche est difficile, pourtant les parkings sont nombreux et gigantesques dans cette ville, mais personne n’est autorisé à y passer la nuit. Nous profitons quand même des aménagements prévus sur les aires de jour pour faire notre premier dîner à 6

et organiser le ccar pour le couchage. Ensuite, nous trouvons un parking devant un bâtiment qui semble fermé et nous garons BEF entre 2 autres véhicules pour nous fondre dans le décor. Avec 9 heures de décalage horaire, Stef et Elisa tombent vite dans un profond sommeil… Le réveil sera lui matinal et inoubliable : à 5 h du mat, une voiture de police nous projette un projecteur ultra puissant dans le pare-brise tout en nous vociférant à l’aide d’un haut-parleur : “ You can’t stay here, it’s a private property you have to leave… I’ll come back in 5 minutes “ ( en un mot : DEGAGEZ !!! ) Olivier ne sachant plus s’il s’agit d’un rêve ou d’un film de gangster saute dans son pantalon et démarre BEF en un temps record… Bien sûr tout le monde est réveillé et passées la première frayeur, la colère et les injures, ne reste que le côté cocasse de la situation !!!

Aujourd’hui, nous avons un programme bien chargé, qui commence par la découverte du quartier chinois.

Chinatown est plus qu’un simple quartier, c’est une ville dans la ville. L’entrée se fait par la porte du dragon…

la communauté chinoise immigrée depuis la ruée vers l’or a obtenu le droit de vivre ici après maintes discriminations et au prix de nombreux sacrifices. Aujourd’hui, elle affiche clairement ses origines,

parle dans sa langue natale et semble être une entité à part entière de San Francisco. Nous déjeunons dans un bon restaurant

et goûtons aux fameux fortune’s cookies,

les petits gâteaux enroulés autour d’une prédiction…

Nous continuons notre visite de la ville, toujours à pied,

tantôt sous une petite averse, tantôt sous un rayon de soleil. Après le quartier chinois, nous voici en Italie,

puis nous accédons aux escaliers qui mènent à la Coït Tower .

De là-haut, nous avons une vue panoramique sur toute la ville.

En redescendant, nous longeons les quais animés de la ville,

l’occasion d’admirer de loin la célèbre prison d’Alcatraz.

De retour au ccar, le problème se repose : où allons nous dormir sans risquer de nous faire déloger comme de vrais criminels ? C’est dans le quartier le plus chic de la ville que nous décidons de nous poser, en espérant que personne ne nous dénoncera !!!

Dimanche 11 avril, nuit parfaite, rien à signaler, nous saluons gentiment les gens du quartier qui font faire un peu exercice à leurs jolis toutous et qui semblent juste un peu surpris de voir un ccar ici !

La pluie se met à tomber, mais tant pis, nous enfilons notre KW , nous ne voulons pas quitter la ville sans en avoir parcouru l’une de ses rues les plus emblématiques : Haight street.

Haut lieu du mouvement hippie, la rue à l’architecture colorée et hétéroclite regorge de boutiques dédiées à la gloire des années 70, du Flower power et de la Beat Generation…

Nous quittons ensuite San Francisco en étant convaincus d’avoir trouvé-là une des villes qui nous a le plus fasciné durant ce voyage. Nous traversons la baie en empruntant le Bay Bridge,

immense pont à 2 étages, pour nous retrouver à Oakland. Grâce à un réseau bien ficelé dans le monde du basket, nous avons réussi à dégoter 3 places pour le match NBA de ce soir qui oppose les Golden Warriors d’Oakland aux Thunders d’Oklaoma city.

Nous achetons 3 autres places et entrons dans le stade. Il faut nous séparer, car les 3 invitations laissées gracieusement à notre intention par Ronny Turiaf,

joueur français de Oakland, donnent accès à des places haute catégorie et notre budget ne nous permet pas d’acheter les 3 mêmes…

Tant pis, on échangera les groupes à la mi-temps. Le spectacle va durer 3 heures et nous sommes propulsés au cœur même de la machine magnifiquement huilée du show à l’Américaine . A chaque temps mort, une animation, lançage de pizzas ou de tee-shirts qui met le public en liesse, démonstration de danse ou d’acrobatie,

concours de lancers francs, avec musique à fond, vidéos, pubs, jinggles qui incitent le public à faire un maximum de bruit… En plus, nous assistons à un bon match avec en prime la victoire d’Oakland, la soirée est un succès.

Nous trouvons même un parking de supermarché qui nous accepte pour la nuit, Stef n’est pas trop rassuré, mais il ne nous l’avouera que le lendemain !

Lundi 12, notre frigo ne fonctionne plus, direction un atelier de ccar, qui juste pour un bilan nous demande 130 dollars. (Ceci étant dit en passant, car je ne peux pas me permettre de faire la liste de tous les prix honteusement élevés que nous croisons en chemin…) Enfin, nous avons bien compris que ici, si tu n’es pas content… tu te casses ! Alors, c’est résignés que nous passons à la caisse et nous allégeons notre bourse de 90 dollars car finalement, il s’agissait juste d’un bon dépoussiérage !

La pluie ne nous a pas quitté et plus nous avançons vers notre premier grand rendez-vous avec la nature, plus la température se rafraîchit transformant la pluie en petits flocons de neige…

Le parc national de Yosemite est temporairement inaccessible aux véhicules non équipés de chaînes. Nous rebroussons chemin vers un beau camping perdu dans la forêt en attendant que la météo soit plus clémente.

Dés le lendemain après-midi, les routes sont dégagées

et nous entrons dans le parc de Yosemite.

C’est notre premier parc national américain et nous allons vite en apprécier l’organisation top niveau. Nous achetons un pass annuel qui nous donne un droit d’entrée illimité dans tous les parcs nationaux. Ensuite, les cartes et dépliants nous indiquent précisément tous les sentiers de randonnée, leur durée, leur niveau de difficulté, les sentiers sont très bien balisés et si toutes ces infos sont incomplètes, les “Supers” Rangers sont là pour répondre à toutes nos questions !!! Le parc de Yosemite est une ancienne vallée glaciaire,

caractérisée par des immenses falaises de granites taillées et sculptées au fil des millénaires par les mouvements des glaciers .

Le Half Dome

et

EL Capitan

en sont les 2 monts emblématiques. Vous ajoutez à ces géants de pierre, des cascades vertigineuses

et des séquoias immenses

et vous avez une petite idée de la grandiosité de ce parc. L’air est frais, et les restes de neige apportent une blancheur contrastante avec le bleu du ciel et le vert des arbres. Nous réservons notre place dans l’un des campings bien équipés du parc et les garçons n’attendent pas une seconde pour allumer le feu pour la grillade du soir…

Chaque emplacement de camping possède sa bear box, autrement dit sa boîte anti-ours… L’ours noir est la mascotte du parc, et il a la fâcheuse habitude de s’approcher des campings la nuit lorsque des odeurs de nourriture lui chatouillent les narines… La menace doit être prise au sérieux, partout sont affichées des photos d’ours en train d’ouvrir les portières de voiture aussi facilement qu’une boîte de conserve… Nous sommes priés de ne laisser aucune trace de nourriture à l’extérieur et de ranger dans notre Bear box tout ce qui pourrait inciter l’animal à nous rendre visite… La nuit sera glaciale, mais à 6 dans le ccar nous nous tenons chaud et nous ne déplorons aucune griffure suspecte sur le capot !!!

Le lendemain nous explorons le parc à pied.

Certains sentiers sont fermés à cause de la neige, mais malgré le froid, les visiteurs sont déjà nombreux à parcourir le site. Nous pistons des traces d’ours dans la neige,

nous rêvons devant des vues imprenables, nous pique-niquons dans la forêt, nous levons haut la tête pour voir le sommet des arbres,

nous admirons notre reflet et celui des monts de granit dans le Mirror lake

et nous rentrons fatigués mais ravis de cette journée au royaume de “Frère des ours”.

Jeudi 15 avril nous quittons Yosemite en direction

d’un autre parc national : Sequoia national park. Peu après l’entrée du parc, nous sommes projetés dans un monde de géants, sommes-nous devenus des Minimoys ???

De chaque côté de la route se dressent les gigantissimes séquoias géants.

Leur hauteur peut atteindre 90m et leur longévité est impressionnante. Leur écorce est si épaisse, jusqu’à 60 cm qu’ils ne craignent pas les insectes et autres parasites.

Le General Sherman est l’incarnation toute puissante de cette espèce d’arbres et détient le record du plus gros volume ( hauteur x circonférence ).

Le parc est très enneigé et toute randonnée nous est impossible.

Une magnifique route en lacets nous fait redescendre à une altitude plus basse et les températures se réchauffent.

Vendredi 16 avril encore une longue journée de route programmée, et oui le pays est vaste et les points d’intérêts sont assez espacés. Nous voulons faire voir à Stef et à Elisa un maximum de choses pendant leur 15 jours de vacances. Nous avons laissé derrière nous les forêts, les cascades et les vallées verdoyantes pour nous plonger dans un univers tout autre, aride, chaud, éprouvant mais tout aussi majestueux : le désert.

Et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit d’un des endroits les plus impitoyables de la planète : Death Valley ( La vallée de la mooorrrrrt !!!)

Nous rangeons les vestes polaires, les pantalons et les chaussettes pour une tenue plus légère. La soirée se passe autour de l’inconditionnel barbecue,

Stef et Elisa nous parlent du pays, et nous nous parlons du voyage, du retour, des projets… Les enfants vont chercher un programme de Junior Ranger, disponible dans tous les parcs et qui incitent les enfants à s’informer sur le parc, sa faune sa flore, sa géologie et à chercher des indices pour répondre à des jeux et des tests. Une fois qu’ils ont remplis leur cahier, ils le remettent à un Ranger qui très sérieusement leur pose des questions et vérifie leur travail. Ensuite, c’est l’heure solennelle où les enfants lèvent la main droite et répètent comme ils le peuvent le serment du Junior Ranger qui promet de protéger la nature…

Un badge leur est remis en récompense. Pas mal fait, les enfants semblent mordus et je passe mes soirées à leur traduire les questions…

Samedi 17, c’est parti pour une courte marche sous un soleil intense.

La température atteint ici en plein été les 50º ce qui en fait l’un des endroits les plus chauds de la planète. Heureusement au printemps, la chaleur est moins forte, mais nous dépassons quand même les 30 º… Nous ne croiserons ni serpent à sonnette, ni scorpion, ni tarentule, mais nous verrons le fameux Bip Bip l’oiseau qui court,

des ratgourous et de jolis fleurs du désert.

Côté paysage, des dunes de sable,

des canyons de marbre,

des formations rocheuses aux couleurs variées,

des étendues de sel et de sable mêlés

et le Badwater Basin situé 86 m plus bas que le niveau de la mer.

Dimanche nous quittons ces terres hostiles

sans oublier d’embrasser une bande de Bikers croisés au hasard de la route ( Stef y tenait particulièrement! )

Après une longue traversée du désert, nous entrons dans l’état du Nevada pour atteindre la ville mythique de Las Vegas. Le désert laisse place à un paysage fantasmagorique formé par des immeubles aux formes étonnantes,

des tours vertigineuses et par une foule impressionnante.

Nous passons en voiture devant ces hôtels casinos qui se succèdent et dont les noms nous sont pour certains familiers : Le Cesar Palace, le Bellagio, le New-york New-york, le Monte Carlo…

Ils ont tous un thème différent avec pour points communs le clinquant et la démesure. Nous apercevons la Tour Eiffel, la statue de la liberté, les canaux vénitiens et au bout de quelques minutes nous sommes déjà étourdis par cette folie ambiante.

Le seul RV park de la ville propose des tarifs indécents, mais c’est le prix à payer pour dormir au centre de la ville. Heureusement il y a une piscine et les enfants sont ravis. Mais à Las Vegas, c’est la nuit que la folie éclate…

En pleine nuit,

les lunettes de soleil s’imposeraient presque tant les lumières sont nombreuses et omniprésentes.

Obligation de passer dans les casinos pour atteindre les restaurants, normalement

les aires de jeux sont interdites aux enfants,

mais nous sommes pourtant bien obligés de les traverser pour aller manger. Le gling gling des machines à sous résonne de toute part et Olivier ne résiste pas longtemps à jeter un premier dollar (on ne sait jamais, si ça pouvait nous payer le séjour…) ! La restauration la plus fréquente ici est le buffet à volonté…et à en voir les files d’attente, le concept fonctionne à merveille. Le “All you can eat” nous laisse songeurs, surtout lorsque l’on voit passer des personnes énormes et presque impotentes avec des assiettes gargantuesques… Tout absolument tout ici pousse à la consommation à outrance et nous sommes médusés par le phénomène. Le lendemain,nous continuons notre visite, les casinos sont ouverts 24/24 et les joueurs toujours aussi nombreux.

Nous déjeunons au New-York New-York, au milieu d’une reconstitution incroyable des rues de cette ville.

Pour digérer, Robin, Elisa et Olivier décident de partir à l’assaut de l’attraction phare de ce casino, un roller coster géant qui n’en fini plus de faire des loopings et des vrilles.

Avec Stef et Lola, nous préférons garder les pieds sur terre… Apparemment ils se sont régalés et nous n’avons pas à déplorer d’indigestion… Nous décidons de nous payer une nuit d’hôtel, non pas que Stef et Olivier aient gagné au casino, mais parce que nous sommes lundi et que les hôtels proposent des tarifs abordables pendant la semaine. Nous optons pour le Stratosfère hotel.

Sa marque distinctive, une tour de plus de 300m qui offre un panorama sensationnel sur la ville. Piscine, jacuzzi, grande chambre, lits douillets et douche à volonté A la tombée de la nuit, lorsque les lumières de la ville commencent à scintiller, nous prenons l’ ascenseur qui nous hisse en haut de la Statosfère Tower. Le spectacle est incroyable, à l’arrière plan, les montagnes enneigées, un peu plus près, le désert et au milieu, posée comme un ovni : Las Vegas.

En haut de la tour, des attractions tout aussi démentes attendent les plus intrépides, un saut à l’élastique de plus de 300m, un bras articulé qui fait tourner les gens à vive allure au-dessus du vide et un charriot endiablé qui s’élance à toute vitesse pour stopper brutalement au dessus du vide.

DINGUE, cette ville est DINGUE.

Le soir nous quittons le Strip boulevard pour visiter l’ancien cœur de la ville. La Freemont street

est une rue piétonne couverte par des milliers de lumières.

Musique, un remake des Doors en live qui déchaîne Stef et Elisa

et puis à 21h, le noir se fait, et venant du plus profond de l’au-delà, nous entendons la voix de JIM Morrison, le vrai cette fois et il apparait partout au-dessus de nos têtes dans un décor psychédélique.

Le show dure 15 min et nous planons littéralement !

Pour cette dernière soirée Vegassienne, nous couchons les enfants tous les 3 ensemble et allons tenter notre chance au casino de l’hôtel. Un peu de suspens, un peu d’adrénaline, quelques bons coups mais pour finir, pas de jackpot… Bizarre non ?

Mardi matin c’est shopping et ensuite nous laissons derrière nous cette ville épuisante et vraiment too much !!!

Nous retournons au vert pour finir le séjour des Liardos. Le Lac Mead nous offre un peu de quiétude et de beaux paysages .

Nous passons sur le Hoover Dam, un grand barrage situé sur le fleuve Colorado,

construit dans les années 30, il alimente en électricité et en eau la ville de Vegas. En voyant le niveau de l’eau considérablement diminué sur les parois rocheuses,

on se pose des questions… Mercredi 21 avril, bon anniversaire Robin, comme d’habitude c’est soirée crêpes, cette année il a de la chance, il a des invités !

Jeudi 22 avril, dernier jour à 6,

dernière balade dans des paysages XXL

et dernière soirée chantante au coin du feu.

Vendredi 23, c’est l’heure du départ, nous ne pouvons même pas accompagner Stef et Elisa dans le hall de départ, impossible de se garer, alors les au revoir sont rapides, mais rendez-vous est pris pour cet été, en France…où cette fois Stef c’est promis, nous ferons griller de la vraie saucisse !!!

On vous aime les amis et merci Christine de nous avoir confié la moitié de ta famille pendant 15 jours …

Articles suivant …

17 mars 2010 : Folies en Californie.

Folies en Californie.
Premier état américain visité : la Californie. Le plus riche, le plus chic, le plus clinquant et sûrement celui dont on a le plus entendu parlé. On commence par San Diego,

les buildings se dessinent au loin, les routes s’élargissent, 2 puis 3 puis 4, jusqu’à 5 voies,

les highways se divisent en de multiples sections, la circulation augmente, mais toujours fluide, la signalisation est au top, on ne peut quasiment pas se tromper, ça nous change de l’Amérique latine !
Nous entrons dans la ville et faisons un rapide tour dans le centre,

aujourd’hui nous sommes le 17 mars, c’est la St Patrick et une majorité de gens sont habillés en vert et blanc et sirotent une bière en terrasse. Il fait bon, cette ville respire la douceur de vivre…
Première difficulté, trouver un bivouac pour la nuit. Nous nous arrêtons sur un parking public, en bord de mer, juste à côté du porte-avions le Midway,

transformé en musée. Le soir,

nous allons déguster notre premier hamburger,

dans un petit resto de l’embarcadère. Malgré nos craintes de nous faire déloger pendant la nuit, tout se passe bien et nous passons notre première nuit américaine sans souci.
Après 2 jours de stand by sur un parking pour finir les évaluations du Cned, nous nous offrons une journée au grand air : visite du zoo. Le zoo de San Diego est en effet un des plus grands du monde, 3000 animaux dont 800 espèces y sont chouchoutés (enfin on l’espère !) Le prix d’entrée nous laissent un petit goût amer, mais bon ce n’est que le début de nos surprises en ce qui concerne le coût de la vie !

Un téléphérique sillonne le parc, ainsi que des bus, autant dire que l’endroit est vaste et qu’il va bien nous falloir la journée pour en faire le tour. Le panda géant,

les gorilles,

les orangs-outangs,

les koalas

sont les stars de la journée. Les otaries se donnent en spectacle,

les girafes nous regardent de haut

et les oiseaux du monde piaillent dans leur immense volière. Nous retrouvons avec plaisir des animaux croisés ici et là pendant notre voyage, et il n’y a pas de doute, nous avons préféré les voir en liberté…
San Diego jour 4, premières courses au super marché et deuxième claque au porte monnaie :
“Non les enfants, nous n’achèterons pas de petits écoliers à 5 dollars le paquet et nous ne prendrons pas non plus la vache qui rit à 8 dollars ! La bière ? Si, on va en prendre, mais la moins cher, celle à 9 dollars les 6…”
Sommes-nous à ce point déconnectés de la réalité, ou les prix californiens sont-ils abusivement élevés ?
Mardi 23 mars, cap sur la trépidante L.A.

Nous sommes tout excités à l’idée de voir de nos yeux vus la cité des anges et tout son lot de clichés. La ville s’étend sur 40 km et est composée de nombreux quartiers. Nous laissons les buildings du centre ville à notre gauche

et scrutons les collines pour apercevoir les fameuses lettres HOLLYWOOD. On les surprend vite fait entre 2 immeubles,

nous irons les voir de plus près un peu plus tard. Les voitures rutilantes nous dépassent des 2 côtés, Robin et Olivier hallucinent :
“ Papa, regarde la Corvette qui nous double !
– Oui fils, regarde devant la Maserati ! “
Et le défilé est perpétuel, le nombre de Porshes au m2 est sidérant. Par contre, plus un seul regard pour notre bon BEF, ici on passe totalement inaperçu !!!
Le soir, nous nous faisons le plus discret possible et nous allons bivouaquer dans un quartier résidentiel. Nous sillonnons les rues, ordinateur allumé sur les genoux et dés que nous trouvons un réseau wifi, on cherche à se garer. Coup de chance ce soir, nous stationnons devant une maison en vente, ce sera encore plus discret… Nous demandons le plus grand calme aux enfants, histoire de ne pas ameuter le voisinage, on se sent comme des clandestins, c’est assez désagréable et on s’attend à voir arriver la police à tout instant ! Nous demandons quand même à un des résident si notre présence ne le gène pas, il nous assure que non et viendra même nous offrir une petite bière de bienvenue. Finalement, les à priori tombent !

Mercredi 24 et Jeudi 25, place au spectacle et aux sensations fortes…Impossible de visiter Los Angeles sans aller faire un tour au Parc Universal Studio.

Nous profitons d’une offre 2 jours pour le prix d’un et c’est parti pour une visite au cœur du monde palpitant du cinéma.
Les attractions derniers cris rivalisent d’effets spéciaux

pour nous amuser et nous surprendre, ainsi nous évoluons dans le monde déjanté des Simpsons ,

puis assistons aux dernières aventures en 4D de Schreck.

Au détour du parc,

nous rencontrons des héros bien familiers…

Plusieurs spectacles sont également proposés, on assiste à une démonstration de dressages d’animaux comédiens, une reconstitution du célèbre Waterworld avec cascades et explosions en tout genre.

Un bus nous promène au milieu des studios, nous y voyons des décors entiers de villes,

la maquette des dents de la mer

ou encore le motel qui servit de décor à Psychose…Et pour finir, petit tour dans Westeria Lane, nous ne verrons pas Gaby, Bree et Suzan,

mais leur maison sont belles et bien là !!!
Pour continuer la magie du cinéma, nous filons sur Hollywood boulevard

à la recherche des étoiles de nos stars préférées…

Petite déception, l’endroit fait un peu décrépit et a peu de charme…

mais attirent un grand nombre de touristes.

Ensuite, nous tentons une approche vers les fameuses lettres blanches d’ Hollywood,

ce qui nous amène dans les quartiers huppés de la ville.
Los Angeles,

c’est aussi la cool attitude,

le sport

et la décontraction alors cap sur Venice Beach !

Nous avons vraiment bien aimé ce quartier,

plus proche de nos goûts.

En sortant de cette ville, nous traversons les cités clinquantes de Beverly Hills,

Santa Monica et enfin Malibu. Et oui, on en prend vraiment plein les yeux, c’est un tel concentré de richesses!

Tout est propre, les jardins sont impeccables rien ne dépasse, les voitures brillent,

les chiens sont tenus en laisse…
N’ayant rencontré ni Brad, ni Angelina ni Tom, on passera quand même une nuit dans Malibu, mais dans la rue !!!
Samedi 27 mars, on continue notre traversée de la Californie et les obligations courantes nous amènent à Santa Barbara

où nous y testons notre première laverie américaine.

(Si un jour on m’avait dit que je ferai ma lessive avec mes enfants à Santa Barbara !!!)
Le plus difficile en fait sur cette côte, c’est de trouver un bon bivouac libre. Tous les parkings sont à usage de jour uniquement et ceux qui acceptent les camping cars sont hors de prix, ne parlons pas des campings spéciaux où là, on frise l’apoplexie en lisant les grilles tarifaires, jusqu’à 100 dollars l’emplacement ! Si on veut utiliser les aires de vidanges il faut en débourser 10 ou 20, du jamais vu depuis le début de notre voyage, on HALLUCINE !!! Alors on risque les parkings publics, les rares où on ne lit pas d’interdiction, ce sera le cas dans la petite ville de Guadalupe, mais mauvaise pioche, nous sommes réveillés sauvagement à 5h du matin par des coups de poings sur la porte : “ You have to leave Barbecue party”. Ok ok, on s’en va !
Alors quand vraiment on en a marre, on se paye de gré ou de force une nuit dans un state park, pour être sûr de ne pas se faire expulser au moment de se glisser sous la couette…
Qui a dit que c’était facile les USA en camping car ???  Nous on préférait la facilité et surtout la liberté latine…
Mais heureusement et comme toujours, nous oublions les désagréments matériels devant la beauté des paysages traversés.

On nous a souvent conseillé de prendre la Highway 1,

qui parcourt 150 km,

accrochée à la falaise et dominant une côte pacifique sauvage et découpée. Effectivement la route est superbe, surtout sous le soleil… Et oui, nous avons quitté la chaleur mexicaine et depuis Los Angeles, la température s’est rafraîchit…d’ailleurs,

les colonies d’éléphants de mer présentes par ici, ne sont pas là par hasard.
Aujourd’hui lundi 29 mars, c’est vent et pluie ! Nous nous mettons à l’ abris pour fêter les 38 ans d’Olive.
Nous arrivons sur la péninsule de Monterey sous la grisaille.
BEF aussi a des débuts un peu dur sur le sol américain. Des bruits bizarres se sont intensifiés ces derniers temps et nous obligent à faire un point chez un garagiste. Le verdict est rapide : il faut changer le démarreur et le croisillon de cardan. Le démarreur, ils peuvent nous le trouver, mais pour l’autre pièce, c’est plus difficile, les mesures ne sont pas les mêmes. Commence alors une suite d’appels vers la France. Chez Iveco, Le personnel très efficace fait tout son possible pour nous aider, ils ont la pièce et peuvent nous l’envoyer, mais ne peuvent pas garantir la prise en charge par la garantie, vu qu’il n’y a pas de garage Iveco aux USA.

Nous allons passer 3 jours au garage et finalement, tout se résoudra sur place. La facture est conséquente et oui à 100 dollars l’heure de boulot, ça va vite !
Vendredi 2 avril, tout est réparé, nous allons visité la péninsule de Monterey,

la charmante ville de Carmen by the sea

auto proclamée ville d’art, si l’on en juge par le nombre de galeries. Ensuite cap sur Santa Cruz

et son Boardwalk où un parc d’attractions est installé depuis très longtemps et exhibe fièrement le doyen de ses manèges : les montagnes russes tout en bois datant de 1930 . Pour passer le week-end pascal, nous nous offrons un petit camping dans la forêt, l’occasion de faire un barbecue le soir et de faire la chasse aux chocolats le lendemain matin.

Nous reprenons la route vers San Francisco. L’arrivée dans cette ville mythique se fait sous des trombes d’eau, nous passons devant le Bay Bridge, au milieu de la baie nous apercevons la prison d’Alcatraz, puis nous longeons les quais jusqu’au magnifique Golden Gate. Bien sûr sous la grisaille, le spectacle est décevant. Heureusement, dés le lendemain matin, le soleil est de retour et nous allons pouvoir profiter pleinement de la ville .

Buildings, maisons victoriennes,

grand parcs aménagés, marina, la ville est constituée de plusieurs quartiers différents mais le tout forme un ensemble à taille humaine.

Ici, tout le monde court ou fait du vélo, les bords de la baie sont une succession de pistes cyclables et de chemin de randonnées.

L’occasion est trop tentante, nous louons des vélos

et c’est en pédalant que nous allons traverser le Golden Gate… En un mot : GÉNIAL !!!

Mais stop pour la découverte de San Francisco, nous explorerons le reste de la ville avec les prochains partenaires du Meriguet-tour que nous attendons de pieds fermes !
Stéphane et Elisa, vous êtes prêts ? On vous attend…et n’oubliez pas : The West is the Best

Article suivant …